Entre mer et montagne, vignes, élevages de moutons, de Black Angus et même de chevreuils, les paysages de la côte est de l’île sud sont magnifiquement variés.
Crédit musique : Maisey Rika - Tangaroa Whakamautai (2012). Ngā kaitito o ngā kupu.
A Kaikoura, l’arrivée est fantastique, les côtes sont baignées dans les embruns qui reflètent le soleil. Un dégradé d’orange, rose, bleu et blanc assez unique, que nous n’avions jamais vu auparavant.
Le tracé de la Kaikoura Peninsula walkway nous permet de profiter de la vue depuis le haut de la falaise à l’aller, puis de passer près des colonies d’otaries au retour. Oui mais voilà, les otaries, elles, n’ont pas été informées qu’il y avait un chemin de randonnée qui passe à cet endroit. Elles sont donc plusieurs dizaines tout près du chemin, alors que nous ne devrions pas nous approcher à moins de 10 mètres. Et elles nous font bien comprendre que nous sommes chez elles, et pas l’inverse. Nous étudions le terrain une bonne dizaine de minutes pour essayer de trouver un passage entre elles tout en gardant une distance respectable. Finalement, l’une d’elle décide de changer de place, nous libérant les quelques mètres qui nous manquaient pour tenter de passer, ouf !
Une petite langouste grillée pour nous remettre de nos émotions ne sera pas de trop 😅😋 !
La route jusqu’à Christchurch nous fera encore passer par des côtes sauvages superbes, comme lors de cette pause déjeuner sur Leithfield beach, où les vagues lèchent presque l’aire d’observation.
(voir aussi la superbe vidéo de drone 😉)
Le mot maori du jour : « Wai ». Eau, rivière.
L'eau est une ressource culturelle importante qui relie les Ngāi Tahu (un des principaux iwi « tribus » du sud de la Nouvelle-Zélande) au paysage, à la culture et aux traditions des tūpuna (ancêtres, grands-parents). Toute l'eau provient de la séparation du couple primitif Rangi et Papatūānuku et de leurs larmes continues l'un pour l'autre. La pluie est considérée comme les larmes de Rangi pour son Papatūānuku bien-aimé et la brume comme les larmes de Papatūānuku pour Rangi.
Te Mana o te Wai fait référence à l'importance vitale de l'eau. Lors de la gestion de l'eau douce, il veille à ce que la santé et le bien-être de l'eau soient protégés et que les besoins en matière de santé humaine soient satisfaits avant de permettre d'autres utilisations de l'eau.
C'est magnifique!
Dans ma prochaine vie j’aimerais être une otarie en Nouvelle Zélande….
Grumpff 😶 encore une partie du monde qui me dit :" viens me voir". La culture Maori est fascinante.
La collection "coquillages" est sublime. Autant de bonnes raisons pour ne pas ignorer l'appel 😊